Depuis quelques années, le potentiel économique du marché de la noisette est étudié et montre un engouement accru pour la culture des noix au Québec. À ce jour, nombre de nouvelles entreprises et organisations investissent dans l’implantation de vergers de noisetiers hybrides dans le but de profiter de cet essor dans les prochaines années. D’avant-garde, Noisettes et Cie est une des premières entreprises québécoises à s’être lancée dans l’aventure de la culture de la noisette hybride (Corylus americana x avellana), donnant des noisettes se rapprochant du type aveline. Or, tout comme Noisettes et Cie, plusieurs rencontrent un enjeu phytosanitaire de taille dès les premières productions de noisettes. Le charançon du noisetier (Curculio obtusus), aussi connu sous le nom de balanin des noisettes ou charançon du noisetier, est déjà fortement établi dans nos forêts peuplées de noisetier à long bec (Corylus cornuta) et, par le fait même, profite de l’établissement de noisetiers hybrides en verger engendrant sa prolifération.
Dans le cadre du financement PADAAR du MAPAQ, des essais de piégeages à base d’extrait d’involucre et de benzaldéhyde ont été expérimentés directement au verger de Noisettes et Cie. Davantage de recherche et expérimentation sont nécessaires à l’heure actuelle pour le déploiement d’une solution en matière de piégeage du charançon du noisetier. Cette voie constitue une étape essentielle pour le dépistage et le développement de méthodes de contrôle de ce ravageur. De plus, ce projet a permis d’ouvrir plusieurs pistes prometteuses en matière de reconnaissance de la biodiversité fonctionnelle sur la lutte intégrée du charançon du noisetier en verger.
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