Un projet de recherche visant à établir les bases de la culture du genévrier en vue de récolter ses baies aromatiques est en cours au Bas-Saint-Laurent. Une industrie de la baie de genévrier, ingrédient indispensable au gin, pourrait-elle voir le jour au Québec?
Il faudra une dizaine d’années pour avoir la réponse, prévient Maxim Tardif, responsable du projet chez Biopterre, le centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de La Pocatière et à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec.
« Même dans les Balkans, d’où on l’importe actuellement, la baie de genièvre est récoltée à l’état sauvage dans la nature. Il y a très peu de données sur la culture de la plante, donc notre premier objectif est de développer de la connaissance et d’établir quelles pourraient être les pratiques optimales de culture. »
L’idée du projet a émergé en 2015 chez les partenaires du comité Filières des produits forestiers non ligneux (PFNL) et cultures innovantes du Bas-Saint-Laurent. Depuis, Biopterre a travaillé à multiplier des boutures de genévrier commun, lesquelles ont été implantées au début de l’été chez huit producteurs agricoles du Bas Saint-Laurent.
Jonathan Ladislas Roy, propriétaire de la Distillerie Fils du Roy de Saint-Arsène, près de Rivière-du-Loup, est l’un d’entre eux. Il compte utiliser les baies qu’il récoltera pour faire un gin 100 % local. « On aura une petite capacité de production, mais d’ici cinq ou six ans, j’espère bien être en mesure de produire un premier lot de gin. »
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Un article publié le 15 octobre 2021 dans La Terre de chez nous.
Journaliste : Geneviève Quessy